DANSE AVEC LES MORTS
Chronique du jeu GRIM FANDANGO par Lucasarts, Double Fine
Genre : Aventure
Date de sortie : 1998 puis remasterisé en 2015
Plateformes : toutes
Cet article portera sur le jeu d’aventure de Tim Schafer sorti en 1998 sur PC et édité chez Lucasarts. Il a bénéficié en 2015 d’une version « remastered » chez Double Fine, le studio indépendant de Tim Schafer sortie sur PC et toutes les consoles.
Une jaquette rappelant une affiche de cinéma d’un autre temps
Dans ce jeu nous suivrons les aventures de Manuel Calavera, agent au département de la Mort au pays du même nom. Mais un monde des morts coloré et drôle à l’ambiance jazzy cette fois. Tim Schafer est un vrai auteur avec une vision artistique qui se moque pas mal des archétypes de jeux qui font le plus de pognon et propose toujours un univers original.
Avant de commencer, parlons un peu des jeux d’aventures pour les non-connaisseurs.
On désigne jeux d’aventures des jeux dans lesquels on ne joue…pas beaucoup. Ce sont des jeux à base d’énigmes qui racontent une histoire plus élaborée que la moyenne des jeux puisque c’est leur intérêt principal. L’histoire, les personnages et l’ambiance. A de nombreux égards, les jeux d’aventures pourraient être des films ou des BD tant le gameplay est basique et consiste à cliquer sur tel ou tel objet dans le décor pour le ramasser, le combiner avec d’autres, et trouver quoi faire avec en fonction de l’évolution de l’histoire.
Un petit trailer
On ne joue pas à ce genre de jeux pour l’action. Mais ils sont appréciés par ceux qui savent tout simplement les aimer pour ce qu’ils sont : des jeux reposants, parfois drôles et dans le cas présent, à l’ambiance et aux personnages extraordinaires.
Nous jouons donc le personnage de Manuel Calavera, un agent travaillant au département de la mort (il a même son costume de grande faucheuse de fonction). Ce département est chargé d’aller récupérer chez les vivants les gens fraichement décédés pour les ramener de l’autre côté. A ses agents ensuite d’étudier les dossiers de vie de ces défunts pour déterminer ce à quoi ils auront droit pour atteindre le 9ème monde : celui de…on ne sait pas. Le jeu ne répond pas à ça. Car il se déroule dans le 8ème monde.
Manny en habit de fonction
Parmi les moyens de transport pour atteindre le 9ème monde, il y a…une canne avec une boussole pour les moins vertueux qui devront marcher une année pour atteindre le bout du monde, l’expédition par courrier dans un cercueil, ou le fameux 9 Express, le train fabuleux qui arrive au 9ème monde en 1 journée.
Notre ami Manuel ou Manny pour les intimes est plutôt du genre à se coltiner les clients n’ayant droit à rien, alors que son collègue Domino se ramasse tous les clients pour le 9 Express, ce qui ne joue pas en sa faveur auprès du patron. Mais quand Manny va tenter de voler une cliente à Domino, son éternel rival, la belle Mercedes Colomar (enfin…belle…pour un squelette quoi) qui est pourtant une sainte selon son dossier n’aura droit à rien non plus. Ce qui laisse Manny perplexe. C’est là qu’il va découvrir une conspiration au sein du département de la mort visant à extorquer les billets du 9 Express pour les revendre à prix d’or à ceux qui ne le méritent pas. Pourquoi chercher de l’argent dans la mort me direz-vous ? Parce que certains ont choisi de rester vivre dans le 8ème monde et de s’enrichir comme de leur vivant. Notamment une sorte de mafia dirigée par Hector Lemans, grand méchant de l’histoire.
Et Domino est dans le coup aussi bien sûr. Va alors commencer un long périple pour Manny qui va partir à pieds à la recherche de Mercedes qui s’est résignée à marcher une année comme les moins méritants jusqu’à destination.
Les vivants : un patchwork de photos découpées à l’aspect malsain
Le jeu se découpe en 4 années.
Lors de la première année, nous évoluerons à El Alamoual, la ville du département de la mort. Accompagné de son fidèle ami Glottis, le démon mécanicien, Manny va ensuite partir pour la forêt pétrifiée. La 2ème année, il va séjourner un an dans la ville de Rubacava dans laquelle il se fera une place en tant que patron de casino. La 3ème année il arrivera au bord du monde sur une île où il retrouvera son rival Domino et sa chère Meche (diminutif de Mercedes). Et enfin, lors de la 4ème année, après être arrivé aux portes du 9ème monde, il retournera en arrière pour aller mettre un terme aux agissements d’Hector Lemans avec l’aide de la rébellion de Salvador Limones.
Vous aurez peut être remarqué tous les noms à connotation espagnole. Tout comme le style graphique particulier. Ce n’est pas un hasard, ce jeu s’inspire grandement visuellement de la fête des morts mexicaine « el dia de los muertos » qui est, rappelons-le, un évènement plus festif que triste. L’aspect stylisé des personnages et leurs cranes couverts de symboles font directement allusion aux calacas de cette fête.
Exemples de calacas
L’aspect « têtes plates » des crânes des personnages est là pour renforcer le côté abstrait et non-effrayant. Il s’agit là d’une vraie direction artistique qui ne se soucie guère des prouesses graphiques. Je dis ça alors que le jeu date de 1998 parce que c’est avec un certain plaisir que j’ai constaté que la version remasterisée n’a quasiment rien changé au design d’origine. Pourquoi faire après tout ? Personne ne va reprocher à Humberto Ramos de ne pas faire un dessin photo-réaliste. Alors pourquoi cette tyrannie des graphismes réalistes sévit-elle toujours parmi les jeux qui sont une forme d’art et d’expression également, avec une dimension graphique qui peut refléter autre chose que la tristesse de la réalité ? Les mauvaises langues y verront de la fainéantise, mais rappelons leur que le studio Double Fine n’a pas non plus les mêmes moyens que des gros studios. Grim Fandango n’aura eu donc droit qu’à un lissage des modèles de personnages pour supprimer l’aliasing (l’effet escalier de pixels) et de nouveaux effets d’ombres et lumières. Bon…j’imagine qu’ils auraient pu refaire complètement les modèles 3D des personnages sans en changer le design. Mais ce n’est pas un remake. Surtout une remasterisation ayant pour but de faire sortir le jeu de l’oubli, l’original ne fonctionnant plus sur les PC modernes.
Graphiquement tout a commencé en 1998, donc comme la plupart des jeux d’aventures, les décors sont en 2D. Ou plutôt en 3D pré-calculée. Quèsaco ? Tout simplement un décor avec de la profondeur où il est possible de passer derrière des objets, mais avec un angle de vue fixe. Comme dans les vieux RESIDENT EVIL. Donc pas de calcul de perspective en temps réel lorsqu’on tourne la caméra autour puisque la caméra est fixe. Qui dit décor fixe dit textures en 2D très soignées. Pour les mêmes raisons. Puisque ça ne bouge pas, on peut coller des dessins, des photos si on veut. Nous avons donc droit à de splendides décors dans un style art-déco très inspiré du folklore Aztèque, et qui colle à merveille avec l’ambiance « fête des morts mexicaine »
Style Aztèque
Concernant la musique, la bande originale du jeu mélange des morceaux de différents styles : de la musique folk sud-américaine, du jazz, du bebop et du big band (comme l’indique avec humour la jaquette US de la bande originale « big band, bebop and bones »). Le compositeur Peter McConnell a composé une bande originale qui mérite d’être écoutée même si vous ne faîtes pas le jeu. D’ailleurs elle a été nominée aux Awards en 1999 pour « Outstanding Achievement in Sound and Music » à l’Academy of Interactive Arts & Sciences. Nous ne pourrons pas louper non plus la référence à la musique et la danse traditionnelle espagnole dans le titre du jeu : le Fandango.
Au cours de son aventure, Manny croisera donc de nombreux personnages rocambolesques, attachants et drôles et devra sauver cette femme qu’il finira par aimer sans trop la connaître, tout en évitant de se faire germer. Oui, se faire germer ! Parce que pour tuer un mort dans ce monde, les mafieux ont mis au point un produit chimique appelé le Germinaflor qu’ils mettent dans des balles et qui provoque la germination de fleurs sur les cadavres. Et les cadavres germés meurent à nouveau, terrassés par…la vie en fait. Par le renouveau. Et ceux qui sont germés ne rejoignent pas le 9ème monde.
Les fleurs : un symbole de seconde mort
Quand je dis que Manny devra éviter de mourir une seconde fois, il faut quand même souligner que c’est un genre de jeux où vous ne pouvez pas mourir. Vous pouvez juste rester bloqué sur des énigmes ou ne pas savoir quoi faire parce que vous n’avez pas assez parlé avec certains personnages.
A ce propos, les dialogues sont excellents. Et la VF de très bonne facture. Le doubleur VF de Manny (le regretté Mario Santini qui faisait la voix de Beetlejuice ou parfois de Dustin Hoffman) fait un travail formidable. La voix de Glottis est celle de Christian Pélissier (la voix du capitaine Haddock, mais dans un registre plus aigu ici). La plupart des personnages ont un accent espagnol mais pas caricatural. Les dialogues sont à choix multiples. Il n’y a pas vraiment de possibilité de se tromper puisqu’on peut toujours reprendre la conversation si on n’a pas dit ce qu’il fallait, mais on peut louper des indices si on n’est pas assez curieux de tester toutes les répliques. Et ce serait dommage. On s’amuse souvent à parler le plus possible à tous les personnages tant certains échanges sont drôles. Et même à essayer n’importe quel objet sur eux. Souvent Manny nous dira que ça ne sert à rien d’utiliser tel objet avec tel personnage, mais parfois vous aurez droit à une réaction du personnage.
Retrouvailles sous le signe de la méfiance
Le meilleur passage du jeu est certainement la 2eme année lors de notre séjour à Rubacava, une ville dans laquelle Manny s’est fait une place durant une ellipse et qui lorgne furieusement au niveau de l’ambiance sur CASABLANCA (le film de Michael Curtiz). D’ailleurs Manny Calavera EST Humphrey Bogart durant cette année-là. Même costume blanc, même succès avec les femmes. Les personnages de Chinchilla Charlie qui vend des billets contrefaits et l’officier Bogen qui souhaite fermer les tripots de la ville font penser aux rôles respectifs de Peter Lorre et Claude Rains dans le film. Et même Hector Lemans, grand méchant de l’histoire est un gros bonhomme coiffé d’un fez sans doute en référence à Signor Ferrari.
Tim Schafer se serait apparemment aussi inspiré des écrits de Raymond Chandler pour donner une ambiance rétro de film noir au jeu.
Un personnage secondaire qui compte parmi mes préférés est l’agent de sécurité Carla. Un personnage dont les dialogues sont franchement drôles. On devine qu’elle en pince pour Manny (comme la douce Lola qui finira très mal) mais ce n’est pas une midinette. Je me suis amusé à combiner n’importe quel objet ou à essayer de remplir des objectifs dans un ordre différent pour profiter de chaque bout de dialogue avec elle. Et il y a aussi Membrillo le médecin légiste (pour les germés) qui était fleuriste de son vivant (cocasse, non ?) qui pourrait faire déprimer n’importe qui en lui parlant 30 secondes.
Carla et son détecteur de métaux : dans combien de situations et de dialogues absurdes allez-vous vous embarquer pour réussir à lui emprunter son fichu bidule ?
Et puis il y a Lupe la fille hyperactive, Olivia la snob, Max le parrain, Raoul le serveur, Velasco le marin, Toto Santos le tatoueur, etc.
Tous ces personnages sont à Rubacava, l’endroit le plus vivant du pays des morts. Et l’endroit où vous passerez le plus de temps parce qu’il y en a des choses à faire ! Les quelques autres personnages rencontrés ailleurs sont moins nombreux et moins marquants. A part notre compagnon Glottis qui nous accompagnera partout bien sûr. Un crève-cœur du jeu pour moi se situe lorsqu’on retourne rapidement dans cette ville durant la 4ème année et qu’il n’y a personne, qu’un couvre-feu est décrété et qu’on ne peut évoluer que dans une zone minuscule de la ville. On sent bien qu’on nous empêche d’aller voir tous nos vieux potes parce que l’histoire doit continuer et qu’on a très peu de choses à faire ici, mais quelle déception ! On a tellement envie de retourner voir tout le monde. Ces personnages sont aussi vivants qu’ils ont l’air mort.
Je parlais tout à l’heure d’inspirations Aztèque. Mais elles ne sont pas que d’ordre esthétique. Il s’avère que l’idée d’un voyage de l’âme en 4 ans ne sort pas de nulle part. Dans les croyances aztèques, selon la façon de mourir, on raconte que les âmes vont soit accompagner le soleil pendant 4 années avant de revenir à la vie sous une autre forme (ça, c’est pour les guerriers courageux !), soit pour les moins méritants errer dans le monde souterrain de Mictlan, royaume de Mictlantecuhtli pendant 4 années aussi. Après avoir traversé 9 fleuves, ils entrent ensuite dans le neuvième séjour des morts (comme le 9ème monde ?) où ils sont définitivement anéantis.
Mieux vaut peut-être ne pas savoir finalement ce qui attend notre héros une fois arrivé au 9ème monde. Ce n’est pas pour rien si le jeu se termine avec le 9 Express qui disparaît à travers la porte de ce monde avec à son bord notre héros qui a mis fin à la corruption et retrouvé sa chérie. Vont-ils être anéantis comme dans les croyances aztèques ? Vont-ils être heureux pour toujours ? On ne le saura pas. Et c’est ce qui est joli et un peu triste à la fin. Pas larmoyant, loin de là. C’est une jolie fin. Mais nous sommes tristes de quitter ces personnages qui comptent parmi les plus inoubliables des jeux vidéo.
De légères différences entre l’original et la version remasterisée
Ce jeu est sans conteste mon jeu d’aventure préféré et il trône dans mon top 5 « best games ever » tous genres et tous supports confondus. Si je devais lui trouver un défaut, je serais obligé de me tourner vers la version remastered. Car les seuls défauts que je peux trouver à ce jeu, c’est finalement juste les moindres efforts faits pour actualiser le jeu aux normes actuelles. Attention, j’ai bien dit que j’étais content qu’ils n’aient pas dénaturé la partie graphique, quitte à préserver de vieux modèles 3D, et je le maintiens. Mais peut être qu’un mode 16:9 pour nos écrans aurait été appréciable.
Alors certes les décors ont été créés en 4:3 à l’époque. Mais peut être qu’en rognant un peu le haut et le bas, en écrasant un peu le décor, on aurait pu avoir un mode 16 :9 optionnel. Car ici, nous en avons un mais qui se contente de tout aplatir, personnages compris. Ce n’est donc pas un mode 16:9, juste un aplatissement qui rend les personnages un peu plus larges et courts sur pattes. Personnellement ça ne me gêne pas énormément, mais dans un souci d’objectivité, je me dis que c’est bien la seule chose qui aurait mérité un effort. Ne vous laissez pas rebuter par les graphismes, le jeu vaut le coup.
La fameuse scène du collant. « Quel bel os vous avez, ma chère ! ». L’aspect aguicheur ne semble pas perdre en efficacité
Un excellent ajout par contre est le commentaire des concepteurs. Vous pouvez cocher une option dans le menu permettant, à n’importe quel moment dans le jeu, et souvent dans chaque tableau (nouvelle portion de décor) d’écouter un commentaire des créateurs du jeu (Tim Schafer et Cie) Ce n’est pas un commentaire que vous devrez subir malgré vous. Juste une icône qui apparaît en haut de l’écran pour vous signifier qu’en cliquant sur tel bouton, vous aurez droit à une anecdote. Certaines sont techniques, mais pas de panique, il y en a des plus intéressantes ou marrantes comme lorsque Tim Schafer évoque un petit boulot de jeunesse dans lequel il avait dû aller nettoyer des crottes de pigeons qui s’entassaient sur un toit et qui formait presque un gros gâteau qu’il fallait couper pour nettoyer (miam !). La scène du jeu ou Manny doit aller récupérer des œufs de pigeons (qui sont morts mais pondent des œufs quand même…) sur un toit prend tout de suite une autre signification.
Domino, l’éternel rival de Manny
Allez ! Je vais être beau joueur, il y a tout de même une chose qu’on peut considérer comme un défaut. Le passage en fin de 1ère année dans la forêt pétrifiée. Les énigmes y sont assez pénibles et pas toutes bien pensées. Mention spéciale pour celle impliquant un panneau qui indique une direction quand on le plante dans le sol…et qui est censé nous indiquer un point précis sur le sol. Sauf que vous le savez, le mieux pour trouver un point avec une direction, c’est d’avoir 2 directions et trouver le point d’intersection. Donc c’est limite une énigme que nous demanderait de poser une règle et tracer des traits sur l’écran. Bof, bof.
En dehors de cela, c’est un pur régal de jouer et de rejouer à ce jeu qui est sorti de l’oubli en 2015 grâce à cette version Remastered du studio Double Fine qui fonctionne à présent sur les supports récents. Pas trop simple, pas trop complexe mais proposant des énigmes qui vont feront réfléchir, GRIM FANDANGO transcende sa nature de « simple » jeu et nous offre un véritable univers intéressant et des personnages attachants dignes d’un bon film ou d’une bonne BD. Les amateurs de jeux d’aventures n’ont plus d’excuse pour ne pas tenter cette expérience mémorable.
Un vrai chef d’œuvre.
Un aperçu de la BO
Effectivement, la musique est chouette. Je projette de faire à plus ou moins long terme un article sur les musiques de jeu-vidéo d’ailleurs (probablement l’une des seules fois où j’aborderai le médium), parce que j’ai découvert qu’il y avait des perles. On en reparlera à ce moment-là !
C’est vrai que quand on y pense « musiques de jeux vidéo » ça veut rien dire^^
Le seul point commun que les musiques de jeux aux ambiances complètement différentes ont…bah c’est qu’elles sont dans des jeux.
C’est comme les « musiques de films », tu peux avoir du classique, du heavy metal…tout en fait. Donc évidemment il y a des perles dans plein de jeux. Ils en font des concerts aussi maintenant. Je suis allé à celui de Lyon écouter jouer les musiques des Final Fantasy.
Merci de ramener à la vie ce jeu !
J’avoue qu’il était « trop » à l’époque de sa sortie pour moi. J’étais fan des jeux point & click de LucasArt et Sierra : les Indiana Jones, Police Quest 3 et 4, Gabriel Knight premier du nom, etc. Et Lucasart avait sorti peu avant Full Throttle et Curse of Monkey Island, à l’apparence très cartoon après des années de pixel. Je ne sais pas, visuellement, Grim Fandango n’a pas dû m’accrocher. (Ou alors, j’avais un PC incapable de le faire marcher…)
Bon, c’est parti pour installer la version Remaster…
Salut. Ah c’est cool que tu connaisses.
Pour ma part j’ai jamais fait les jeux Sierra, et Full Throttle et Day of the Tentacle, je les ai découverts plus tard. Donc Grim Fandango c’était un peu mon seul Lucas Arts à l’époque. Et j’ai vraiment adoré l’univers, la VF excellente, etc.
Dans le genre mixte polar/fantastique, j’avais par contre fini Discworld Noir, moins connu que les 2 autres Discworld avec Eric Idle. Il s’agissait grosso modo d’une adaptation du Faucon Maltais à la sauce Terry Pratchett.
Je n’ai pas fait non plus les Discworld. Mes point & click ça a plutôt été : Syberia, Blade Runner, Les chevaliers de Baphomet, Grim Fandango, Post mortem, Still Life
Day of the tentacle et Full Throttle j’ai connu en remasterisé il y a quelques années seulement.
Et après c’est du moderne (ou du moderne rétro^^) : Syberia 2 et 3, Kathy Rain, Virtuaverse, Machinarium, Thimbleweed Park, Unusual Findings, et je dois en oublier.