KALEÏDOSCOPE

Le St Graal des fans

Roderick Usher, avenant, tel qu’en lui-même…

Quand Corman tourne en couleur, c’est pas pour tourner en noir et blanc !

Une constante : Terminer le film par les derniers mots de la nouvelle d’Edgar Poe…

On est gothique ou on l’est pas !

Deux légendes du cinéma fantastique en pleine étreinte… mortelle !

Le puits et le pendule (c’était dans le titre original).

Tiens, n’ai-je pas déjà vu ce décor quelque part…

Guy a une idée qui le creuse…

Un tombeau, ça peut être très beau…

Un exercice de style bien rodé.

Duel au sommet !

Une véritable réunion d’acteurs de légende. Et ce n’est pas fini !

Un des castings les plus incroyables de toute l’histoire du cinéma fantastique !

Et encore un duel au sommet !

Et le cinéma s’intéressa à Lovecraft…

Bleu comme l’enfer.

Horreur, monstre lovecraftien et… Lon Chaney Jr !


Poésie gothique, incomparable.

Ambiance magique et colorée, aussi bien dehors que dedans !

Le jugement du prince Prospero !

Corman est sorti de son studio !

Mais il y a de beaux intérieurs quand même…

Tout un monde prêt à illustrer.

5 thoughts on “LES ADAPTATIONS D’EDGAR ALAN POE PAR ROGER CORMAN”
  1. Toujours sympas à revoir ces films.
    ça me fait penser que je ne crois pas avoir vu LE CORBEAU. J’ai le coffret et tout mais je crois que j’ai jamais mis ce film dans le lecteur^^
    Le dernier que j’ai vu il y a 1 an ou 2 c’était L’EMPIRE DE LA TERREUR que j’avais trouvé très chouette, notamment les 2eme et 3eme sketch.
    Le 2ème sketch : Peter Lorre et Vincent Price ensemble c’était une bonne barre de rire quand même.
    Faudrait que je voie LE CROQUE MORT S’EN MÊLE aussi, jamais vu.

    1. J’avais adoré autant LE CORBEAU que j’avais trouvé LE CROQUE MORT S’EN MÊLE bof. Mais le CORBEAU, c’est Corman à la réal et ça fait la différence. Comme dit dans l’article, LE CORBEAU a mauvaise réputation pour son côté potache mais quand on le prend au 2nd degré je le trouve vraiment très sympa. C’est une parodie des films précédents, en fait. Une récréation avant d’enchainer de nouveau sur des films plus sérieux. Les acteurs s’éclatent et je trouve ça très communicatif.

  2. C’est marrant que tu dises que Corman privilégie l’esprit à la lettre pour LE MASQUE DE LA MOT ROUGE. Je trouve le film fidèle à la nouvelle moi. Evidemment si tu adaptais à la lettre, déjà ça ne pourrait pas durer plus de 20min à tout péter. La nouvelle présente Prospero, que c’est une ordure, puis quelqu’un se pointe à son bal déguisée en « mort rouge », ce qu’il prend pour un affront, il le poursuit dans plein de pièces colorées flippantes, et en lui enlevant son masque, y’a rien dessous et paf tout le monde est mort.
    En faisant un film de 1h30 t’es obligé d’en rajouter, de rajouter un peu des personnages principaux victimes de Prospero, ça brode, ça étoffe, mais au final c’est quand même vachement fidèle. On n’est pas dans LA CHAMBRE DES TORTURES qui mélange USHER et LE PUITS ET LE PENDULE. C’est un des plus proches de la nouvelle.
    De toutes façons une adaptation à la lettre ce serait des courts métrages atmosphérique sans réels protagonistes. Poe ne créait pas vraiment de personnages, c’était des idées horrifiques et des ambiances.

    1. Oui, dit comme ça, c’est le plus fidèle. Mais il y a une patte de réal avant tout. Ce n’est pas une adaptation littérale. Mais oui, c’est plus fidèle que la moyenne. Regarde LE CORBEAU. Et tente aussi TWICE TOLD TALES du même studios avec encore trois sketches avec Vincent Price. C’est pas aussi bien que les Corman mais ça a le même charme. Depuis le temps que je te le dis ^^ (c’est mieux que LE CROQUE MORT S’EN MÊLE (malgré toute mon admiration pour Tourneur)).

      1. Ouais, bah faut que tu me le passes le film^^

        T’avais lu le numéro de l’Ecran Fantastique sur Corman ? Le mec a produit des bouses dès le début, mais c’était un businessman très pragmatique. Il savait qu’en faisant des films avec 3 bouts de ficelle qui coutaient que dalle et qu’il les projettaient dans des drive-in pour un public de jeunes, ça rapporterait 20 fois ce que ça a couté. Et avec un plus gros budget, il faisait des meilleurs films. Mais fallait continuer de produire des séries Z pour réitérer l’opération.
        ça marche toujours comme ça l’industrie du ciné. Le mec avait du talent mais c’était un financier aussi, et il n’a jamais eu honte de produire des bouses à coté s’il savait que ça marcherait et qu’il pourrait faire autre chose avec les recettes.
        Et je sais pas si tu l’as vu en interview mais il est super relax et parle de tout ça sans langue de bois. Et mine de rien en procédant comme ça, il a déniché des talents, lancé des réalisateurs, etc. Mais il fait très businessman.

        C’est amusant parce qu’il y a comme 2 idéologies incompatibles dans le monde du cinéma qui doivent pourtant cohabiter : promouvoir la vision d’artiste et pas le film à cahiers des charges et…faire du fric avec des films à cachier des charges. Corman avait l’air de faire cohabiter les 2 dans sa tête sans aucun souci.

        C’est un peu schizo le monde du cinéma. Il y a aussi le film génial que tu aimes qui te vend du rêve…et les saloperies qui peuvent se passer en coulisses derrière, encore 2 trucs difficiles à faire coexister sans se sentir tiraillé.

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