ŒDIPE IN THE STARS

La plus belle affiche de tous les temps…

Quand le fils se dresse face à son père…

Est-ce une façon de se comporter en famille ?…

Le père mutile le fils, avant de le rappeler vers lui…

Le grand saut !

Punaise, on savait faire des affiches à l’époque…

C’est comment l’Œdipe vu du côté paternel ?

L’art de l’Œdipe (avant)

Je veux que tu sois mon père !

Le côté obscur n’est jamais loin !

L’héritage : Un cercle en boucle…

LOCKE & KEY : Les clés de l’Œdipe !

Je suis ton fils !

Survivre sur la planète Hoth !

Sur terre ou dans l’espace, le spectacle est épique !

Mes aïeux, ces affiches !!!

3 thoughts on “STAR WARS ÉPISODE 5 – L’EMPIRE CONTRE ATTAQUE”
  1. C’est très intéressant, l’impact que peuvent avoir ces films « grand public », quand on les voit très jeune : ta focalisation sur la dernière scène de la fameuse révélation colore tout ton ressenti, et cette analyse qui tourne autour de L’Œdipe est très éclairante/enrichissante.
    Un camarade m’avait vendu la mèche, avant que je ne vois le film ; j’imagine que c’est peut-être aussi pour ça que je n’ai pas été autant secoué/impressionné. Aussi, j’avoue que je ne m’intéressais que très peu au personnage de Luke : même lors de mes après-midi avec mes jouets, il n’était qu’une utilité ! Et puis le « rapport au père », pour compliqué qu’il était déjà pour moi à ce moment-là, était néanmoins largement nié au niveau du conscient pour que j’identifie cette problématique entre Dark Vador et Luke.
    Non ; je dois avoir une ou deux années de plus que toi et, quand j’ai vu L’Empire Contre-Attaque, j’étais en pleine puberté : c’est la mise en place de la relation Leïa/Han qui avait toute mon attention et, toute cucul/édulcorée qu’elle soit, j’ai adoré la suivre dans ce contexte de Space-Opera, à l’esthétique si « sérieuse », mais néanmoins très belle, qui offrait une toile de fond parfaitement adaptée dans sa démesure pour mettre en valeur la simplicité (j’insiste : simplicité est le mot à retenir) de ces amours inter-stellaires. Eux deux, par contre, ils ont vécu une interminable lune de miel, lors des aventures que je leurs ai concocté, pendant ces années-là.
    Bon, bien sûr, les scènes d’action sont spectaculaires et, en ce qui me concerne, je fonctionne à fond aux réparties loufoques de Sispéo : Roger Carel continue à me faire mourir de rire -ça doit beaucoup jouer aussi dans le fait que je n’ai jamais vu aucun des épisodes en VO. Je ne connaissais pas La Guerre Des Étoiles non plus, quand j’ai vu L’Empire… ; je n’avais donc aucun recul sur les visuels -sinon les extraits à la Télé et les photos dans les magazines : autant dire que l’impact sur la cervelle était proprement spectaculaire, et l’addiction instantanée.
    Pour ce qui est des aspects les plus réussis de cette trilogie, je n’émets aucun doute quant à la très relative utilité créatrice de Lucas : de Ralph McQuarrie à Gary Kurtz, en passant par Leigh Brackett, Lawrence Kasdan et Irvin Kershner (entre autres personnes impliquées, à quelque niveau que ce soit), ainsi qu’en constatant les limitations proprement ridicules de sa « vision » alors qu’il est finalement et pleinement maitre (money !) de son œuvre, il est très difficile de lui trouver des circonstances atténuantes. Il n’a franchement rien à dire et, sinon, il le dit très mal.
    … Je l’ai déjà dit mais je continue à être proprement stupéfait/choqué par la décision de tes parents, rapport à La Guerre Des Étoiles. Je ne me serais jamais complètement remis d’un truc pareil, je crois : mon ressentiment aurait duré très longtemps (même enfant, j’étais déjà très lourdingue à bouger, au niveau de l’émotion). Tu dois bénéficier d’une nature très réactive/positive pour pouvoir en parler aussi légèrement aujourd’hui.

    1. Merci Bruno !
      Cet version de l’article est ma version ultime de l’un de mes films fondateurs et je suis bien content qu’elle soit lue !
      Pour le rapport à mes parents, il a longtemps été compliqué. Raison pour laquelle je les ai en quelque sorte quittés en partant très tôt et très loin de chez moi, souvent sans donner de nouvelles. Lorsque j’y suis revenu, plus tard, mon cheminement m’avait appris une chose essentielle : aimer ses parents et les trouver mauvais ou décevants n’est pas incompatible. Lorsqu’on accepte que les deux émotions sont possibles et qu’elles peuvent parfaitement cohabiter, les choses deviennent beaucoup plus simples.
      La relation Leïa/Han est cool : je trouve aussi. Elle était surtout vachement bien écrite à cette époque, avec un côté badass qui était quand même assez nouveau dans ce registre.

      1. Oui : les heurts de leurs caractères forts, même si très classiques dans le contexte de l’Aventure, permettent de les intégrer un peu plus à l’ambiance générale, humoristique et,surtout, un peu foutraque ; ne serait-ce qu’au niveau du mix constituant cet univers de vaisseaux spatiaux hyper-crédibles et d’extraterrestres caoutchouteux (cette dernière phrase ne concernant évidemment pas le Yoda de cet épisode, qui est un summum de créativité à tous les niveaux.). À noter que Mark Hamill, en effet, compte aussi beaucoup dans le niveau de crédibilité de leurs scènes communes : son investissement personnel durant leur tournage est souvent loué dans les interviews, reportages…

        Je te suis sur le rapport aux parents : j’avais placé les miens à deux pôles opposés et assez extrêmes durant toute mon enfance/jeunesse, et n’ai réussi à les remettre à leur juste place de simples êtres humains qu’aux alentours de mes dix-sept ans (ça m’a demandé un sacré effort mental, moi qui ne fonctionne qu’émotivement !) ; l’erreur définitive ayant été pour moi, par la suite, de ne les avoir jamais quitté : toujours un mauvais choix dans la construction d’une individualité. Mais l’amour n’a jamais été questionnable : il était très présent, mais surtout sous forme de soucis réciproque, et juste étouffant, exprimé n’importe comment (très latin, quoi).
        Ouarf ! C’était la minute (nécessaire !) du Dr Cyclopède 🤪 !

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