
UN VISUEL POUR LES GOUVERNER TOUS
– TOLKIEN EN IMAGES : 1° PARTIE –
Dossier sur les principales adaptations de l’œuvre de J.R.R. Tolkien dans le monde des images
1° PARTIE : les illustrations
Genre : Fantasy, Aventures.

Cette série d’articles portera sur les principales adaptations réalisées à ce jour d’après l’œuvre de J.R.R. Tolkien dans le monde des images.
Depuis les illustrations que l’on trouve dans les livres, sur les couvertures, les calendriers ou les posters, jusqu’à la télévision et le cinéma, en passant par la bande-dessinée, ce sont des décennies d’adaptations qui, à travers les différents médiums, auront tenté de donner un visuel à la Terre du Milieu imaginée par l’écrivain dans sa jeunesse, développée ensuite jusqu’à sa mort en 1973, puis finalisée par son fils jusqu’à la mort de ce dernier en 2020.
Soyons clair : il ne s’agit absolument pas d’établir un catalogue exhaustif de tout ce qui a été fait, mais plutôt de relever un lien de cause à effet entre l’œuvre de l’écrivain et son évolution dans la culture populaire, dans le fond comme dans la forme.
Bien évidemment, la chose est tellement énorme, l’influence de la Terre du Milieu dans notre culture est désormais tellement organique, qu’un seul et modeste article ne fera qu’effleurer cette vaste étendue multimédia. On ira donc à l’essentiel, en essayant de ne relever que les adaptations officielles les plus connues.
Étant donné que ces adaptations sont de plus en plus nombreuses, notamment depuis le développemet des plateformes à la demande, l’article sera découpé en plusieurs parties, afin de pouvoir suivre une évolution en marche permanente…
Au programme de cette 1° partie :
Pour entamer la lecture de l’article dans les meilleures dispositions, vous pouvez aussi écouter, en même temps, un magnifique album de musique celtique…
La source
Commençons par LE HOBBIT : Premier roman de son auteur, publié en 1937 (soit presque 20 ans avant la parution du SEIGNEUR DES ANNEAUX, son œuvre maîtresse), BILBON LE HOBBIT (titre français) est également la source de la mythologie de la Terre du Milieu, que Tolkien va développer tout au long de sa vie.
L’écrivain commence par imaginer, très jeune alors qu’il vit le traumatisme de la guerre des tranchées, un conte pour ses enfants et pose déjà les bases de la mythologie de la Terre du Milieu (1). Philologue de métier (ce qui consiste à étudier la construction d’une langue), il est également spécialiste des langues anciennes et des mythologies germaniques et anglo-saxonnes. Et c’est toute une existence vouée à l’étude de ces recherches qu’il va faire fructifier en créant sa propre mythologie et en l’adaptant sous forme de romans, nouvelles et poèmes, tout en créant une dizaine de langues inédites, formées à partir des langues mortes, dont la principale, l’elfique, est également déclinée en plusieurs dialectes.
Tolkien confiera que s’il a créé tout une mythologie regroupant plusieurs histoires, c’était avant tout un pétexte afin de donner corps à sa passion pour la construction des langues inédites !

La carte de la terre du milieu par Tolkien, reprise ensuite dans les multiples éditions…
Bilbon Sacquet, ainsi que d’autres personnages phares de la Terre du Milieu, apparaissent déjà dans LE HOBBIT, tels le demi-elfe Elrond et le fameux Gollum. Mais c’est surtout la présence de Gandalf, probablement l’un des personnages les plus charismatiques de l’histoire de la littérature fantastique, itération directe d’un Merlin l’enchanteur, qui marque les esprits.
Bien plus léger que ne le seront les autres récits de l’univers étendu et cohérent que Tolkien développera à travers quatre époques et plusieurs milliers d’années, ce premier livre est une délicieuse friandise qui se déguste d’une traite. Il n’en est pas moins d’une richesse thématique impressionnante, rendue palpable par les innombrables connaissances mythologiques que Tolkien régurgite spontanément, tant et si bien que toutes les bases de son univers sont déjà présentes. Ainsi, derrière cette apparente petite histoire d’une bande de nains qui veulent reprendre leur royaume et leur trésor à l’affreux dragon, se dissimule les bases de toute une mythologie, l’une des plus riches, foisonnantes et complexes de la création littéraire…

Les aquarelles de Tolkien, étonnant illustrateur amateur.

LE SEIGNEUR DES ANNEAUX est donc la suite de BILBON LE HOBBIT, déclinée sous la forme de trois livres : LA FRATERNITÉ DE L’ANNEAU, LES DEUX TOURS et LE RETOUR DU ROI : Frodon Sacquet hérite de l’anneau de son oncle Bilbon, découvre que l’objet est maléfique et qu’il faut le mener aux confins du monde, afin de le détruire en le plongeant dans les flammes où il fut forgé par Sauron, le Seigneur des ténèbres. Ce dernier cherchant à le retrouver afin de régner sur le monde.
Rien de bien original me direz-vous ? C’est normal, car il s’agit de l’un des textes fondateurs de ce que l’on nommera bientôt l’Heroic Fantasy (2), lui-même nourri à la sève des mythologies l’ayant précédé.
C’est Tolkien lui-même qui développe le premier son univers en images et, tout comme l’avait fait avant lui Robert E. Howard, créateur de l’heroic fantasy moderne dès 1929, cela commence par la carte de son monde imaginaire. Un monde imaginaire censé néanmoins être le nôtre, mais dans un âge désormais oublié…

Diverses illustrations de la main de Tolkien (il aime particulièrement les arbres).
Pendant longtemps, les centaines d’aquarelles et autres dessins personnels de Tolkien, qu’il réalise pour lui-même en amateur, seront difficiles à voir, bien que certains apparaissent dans les premières éditions du HOBBIT. Ils sont aujourd’hui largement diffusés, notamment dans de très beaux livres d’illustrations (par exemple le recueil édité par Christian Bourgeois, qui nous propose désormais l’essentiel de l’œuvre de Tolkien traduite en français).
Si on peut rapidement les associer au style de l’art naïf, les aquarelles, notamment, restituent déjà l’essentiel d’un imaginaire promis à une évolution visuelle qui fascinera autant les lecteurs et les amateurs de la Terre du Milieu que celles dédiés à CONAN LE BARBARE popularisées par les peintures de Frank Frazetta avaient fasciné les fans de l’âge hyborien.
En définitive, Tolkien semblait pressentir que son œuvre serait tôt ou tard le vivier d’une série illimitée d’adaptations visuelles, qui émerveilleront de manière croissante des générations et des générations d’amateurs de fantasy.

Premiers visuels du HOBBIT, par son créateur…
Il convient par ailleurs d’insister sur la portée universelle de l’œuvre de Tolkien, parfois méprisée par une élite intellectuelle condescendante, toujours réfractaire aux grands succès de la culture populaire. LE SEIGNEUR DES ANNEAUX et par extension tous les récits de la Terre du Milieu, forment une œuvre fondamentalement catholique dans ses éléments constituels. Mais c’est peut-être justement cette orientation qui lui procure une portée universelle, car toutes les actions que mènent ses personnages, au-delà du parti-pris manichéen, trouvent au final leur consécration dans la notion de “renoncement” (à savoir le renoncement, non pas au combat et à la lutte contre l’ennemi, mais au pouvoir de l’Anneau, ainsi qu’à toute forme de pouvoir et de domination, car seuls ceux qui renoncent sortent vainqueurs à la fin du récit). Et c’est cette notion de “renoncement”, leçon d’humilité que nous adressent ces personnages confrontés à une grande destinée, qui nous rappelle qu’au cœur de notre monde bien réel, l’échec de l’humanité se nourrit à la volonté de possession et de pouvoir, de grandeur, de gloire et de célébrité.
Mais l’idée la plus géniale à la base de la création de la Terre du Milieu, fut de symboliser l’espèce humaine sous toutes ses facettes en la déclinant sous plusieurs races, allant de l’être humain fantasmé et “divinisé” tel qu’il aurait pu être (la race des elfes) à la “lie de l’humanité” (les orques), en passant par les travailleurs laborieux (les nains), les gens simples (les petits hobbits) ou le commun des mortels capables du pire comme du meilleur (les hommes, tout simplement…). Brillante parabole de la nature humaine dans toute sa complexité, qui échappe à tout racisme primaire, malgré une ou deux maladresses et autres oripeaux colonialistes lorsque Tolkien met en scène ceux qu’il surnomme les “orientaux”.

Les principaux livres, illustrés par les meilleurs artistes de la Terre du milieu.
En troisième position dans l’œuvre de J.R.R Tolkien en termes de célébrité se trouve LE SILMARILLON, livre qui sera en vérité achevé et publié à titre posthume par son fils Christopher, comme le seront également les CONTES ET LÉGENDES INACHEVÉS, ainsi que les essais et autres recueils de poèmes, ou encore les derniers recueils parus tardivement, tels LES ENFANTS DE HÙRIN, BEREN ET LÙTHIEN ou LA CHUTE DE GONDOLIN.
LE SILMARILLON et les autres récits établis par Christopher Tolkien, sont en fait compilés à partir d’un gigantesque recueil de notes sur les origines de la Terre du Milieu, que l’écrivain tenta de rédiger dans les vingt dernières années de sa vie sous la forme d’une série de nouvelles pour former le SILMARILLON, et qui était déjà basé sur ce qu’il appelait LES CONTES PERDUS (soit tous ses récits restés inachevés, rédigés environ entre 1914 et 1950 ! Cet ensemble plutôt inégal a le mérite de dresser la toile de fond mythologique du SEIGNEUR DES ANNEAUX et de développer le lointain passé de cet univers étendu.

Toutes les histoires de la Terre du milieu…
Au programme du seul SILMARILLON : La naissance du Créateur, la formation de l’univers et de la Terre, l’avènement des êtres supérieurs, sorte d’anges (encore un pan des fondements catholiques de la Terre du Milieu !), des elfes, des nains, des orques et des hommes. Toute l’histoire du Premier âge, les guerres, l’avènement de Melkior le premier Seigneur des ténèbres, l’histoire des légendaires amants elfe/humain Beren & Lùthien (en version courte) et moult choses encore ! Pour justifier et lier l’ensemble, Tolkien intègre les Silmarils (sortes de joyaux, ancêtres de l’Anneau unique) et la convoitise qu’ils vont susciter à travers l’histoire.
Un ensemble parfois un peu indigeste, rédigé dans un style archaïque très différent du HOBBIT et du SEIGNEUR DES ANNEAUX, mais une lecture néanmoins essentielle à tout amateur de Tolkien qui se respecte !

Pétrie de toutes les influences mythologiques réunies en un tout cohérent et fédérateur, l’imagerie de la Terre du Milieu est désormais une composante naturelle de notre culture, un visuel universel et un terreau d’expression pour les amateurs de fantasy, qui trouvent dans cette source puissamment iconique de quoi combler leurs aspirations en matière de fantastique et de grande aventure.
Je conseille vivement la lecture d’un ouvrage passionnant et très facile à lire, intitulé L’ANNEAU DE TOLKIEN. Le livre, écrit par David Day (spécialiste de l’œuvre de Tolkien) et illustré par Alan Lee (on en reparle juste en-dessous), propose une enquête sur l’inspiration et les sources de Tolkien. L’essai remonte jusqu’à l’aube des temps et démontre comment les récits de la Terre du Milieu sont le résultat d’une antique tradition orale et de quelle manière, en s’appuyant sur les mythes et légendes primitifs de notre monde, Tolkien a créé tout un pan de la mythologie du monde moderne, communément appelée Heroïc Fantasy (2)…


Alan Lee, sacré plus grand illustrateur de la Terre du Milieu !
Le monde de l’illustration
Parmi tous les beaux livres qui ont été publiés sur l’univers de la Terre du Milieu, qu’il s’agisse de recueils d’illustrations ou tout simplement des romans illustrés, certains nous ont offert le privilège de la contempler dans toute sa splendeur.
Comme nous l’avons aperçu plus haut, quelques éditions de luxe sont illustrées par John Howe, Ted Nasmith ou encore par le grand Alan Lee. Les images de ce dernier (magnifiques aquarelles et crayonnés), éthérées et brumeuses comme des enluminures, marqueront durablement toute rétine. Elles nous rappellent pourquoi cet artiste possède la réputation d’être né pour illustrer la Terre du Milieu ! Peter Jackson s’en souviendra puisqu’il le nommera directeur artistique (en compagnie de John Howe) sur son adaptation cinématographique. Brillante idée.

Le monde de l’illustration à la gloire de J.R.R. Tolkien !
Les recueils d’illustration intitulés LE MONDE DE TOLKIEN (Comics USA) ou LE ROYAUME DE TOLKIEN (Glénat) offrent un joli panel de tous les artistes ayant œuvré sur notre mythologie puisqu’il s’agit de regrouper les plus belles créations issues des diverses éditions illustrées du SEIGNEUR DES ANNEAUX, de BILBON LE HOBBIT, du SILMARILLON et des CONTES ET LÉGENDES INACHEVÉS, en passant par les divers calendriers Tolkien ! Il faut toutefois les replacer dans leur époque puisque le premier recueil a été publié en 1992 (et la collection Comics USA n’existe plus aujourd’hui) ! On y retrouve Ted Nasmith, Allan Lee et John Howe, en compagnie d’autres artistes un peu moins prestigieux, voire assez laborieux (Michael Hague ou Carol Emery-Phenix).
Roger Garland, à l’interprétation naïve, symbolique et poétique et aux couleurs saturées, semble être en osmose avec les évocations abstraites du premier Âge et les paysages bucoliques du monde des Hobbits.
Les illustrations de Cor Blok, artiste néerlandais au style référencé, détonnent au milieu de toutes ces illutrations modernes. Fortement influencé par Brueghel (l’ancien), ce peintre au style décalé aurait minutieusement conçu ses interprétations de l’œuvre de Tolkien d’après la célèbre tapisserie de Bayeux, une broderie du XIème siècle longue de plus de soixante-dix mètres !

Alan Lee…

Roger Garland…

Cor Blok… La diversité selon Tolkien !
On retiendra également la suédoise Inger Edelfeldt au style séduisant, rappelant elle aussi les peintures richement détaillées de l’école belge du XVIème siècle, dans la grande tradition celte.
On côtoie l’univers des comics avec les très belles illustrations de Michael Kaluta, qui nous donnent une idée de ce que pourrait donner l’univers de Tolkien en bande-dessinée.

Inger Edelfeldt.

Michael Kaluta
Le second recueil se termine avec deux superbes huiles de Stephen Hickman, qui réussit à retranscrire avec une puissance inouïe le côté obscur de la Terre du Milieu. Son travail rappelle d’ailleurs, en plus sombre, celui des frères Greg & Tim Hildebrandt, dont on peut admirer le travail dans un très beau recueil (LE SEIGNEUR DES ANNEAUX : L’ART DE TOLKIEN), mais qui manquent à l’appel de ces deux compilations pour des raisons de droits d’auteurs…

Le côté obscur selon Stephen Hickman.

Les frères Hildebrandt.
SUR LES TERRE DE TOLKIEN offre un recueil des illustrations de John Howe, le deuxième directeur artistique des films de Peter Jackson. On y retrouve évidemment une bonne partie de l’ambiance du film et notamment tout ce qui concerne le Mordor et ses nazguls, que l’artiste a mis en image avec une puissance incomparable.
Enfin, n’oublions pas Ted Nasmith qui, s’il ne possède pas (encore) son propre recueil d’illustrations, est omniprésent sur les dernières éditions illustrées des livres de Tolkien.

La puissance de John Howe.

Le réalisme lumineux de Ted Nasmith.
Pendant longtemps, les illustrations demeureront la seule source visuelle pour avoir une idée de l’apparence de la Terre du Milieu et de ses merveilles. Il faudra attendre les années 70 pour avoir les premiers films d’animation dont on parlera dans la troisième partie de l’article.
Notons encore les magnifiques encres de Rodney Matthews, artiste trop peu connu, au style inimitable entre peinture et cartoon, ayant réalisé de bien belles images pour les calendriers dédiés à l’œuvre de l’écrivain philologue.

Les irrésistibles versions de Rodney Matthews !


Un peu d’amateurisme…
Environ à l’âge de vingt ans, j’ai effectué un voyage en sac à dos à travers le nord de l’Europe. C’est dans une boutique de Copenhague que je suis tombé, ébahi, devant un poster du SEIGNEUR DES ANNEAUX illustré par James Cauty. Avant tout connu comme musicien, puisqu’il fut membre fondateur du groupe KLF et de The Orb (ce que j’ignorais bien sûr, à l’époque), Cauty pratiquait manifestement l’illustration en amateur et il a réalisé cette fantastique composition dans les années 80, quelques temps avant que je n’effectue le voyage en question. Comme je n’avais pas un sou et qu’il ne m’était pas possible de transporter un poster dans un sac à dos, je dus renoncer à me l’offrir et je ne pus que prendre la vitrine en photo…
Quelques années plus tard, alors que toutes mes tentatives de retrouver ce poster par chez nous se furent révélées vaines, l’idée me vint d’en réaliser moi-même une version. Armé de ma seule photo de voyage, de mes crayons et de mes pinceaux, ayant de toute façon toujours voulu illustrer moi-même l’univers de Tolkien, je décidais donc de réaliser mon propre remake de ce poster sur un format raisin, à l’encre de chine et à l’encre aquarelle. Il m’a fallu plusieurs mois avant de l’achever. Aujourd’hui, il a perdu de ses couleurs d’entan car l’encre aquarelle perd de son éclat lorsqu’elle reste longtemps exposée à la lumière, mais il est toujours accroché sur l’un des murs de la maison de mes parents. Quant au poster de James Cauty, bien qu’il soit facile de le trouver sur le net aujourd’hui, il coûte en moyenne la bagatelle de 200€…

Le poster réalisé par James Cauty dans les années 80.

Le remake, humblement dessiné par l’auteur de l’article.
Lorsque j’étais étudiant en arts plastiques, mon travail était quand même pas mal parasité par mes lectures et en particulier par l’univers de Tolkien. Dès que j’avais un moment de libre, je quittais mes travaux sérieux, abstraits et conceptuels, pour retrouver la Terre du Milieu et les images qu’elle m’évoquait. Les dessins qui suivent ont tous été réalisés à cette époque et témoignent de l’influence qu’à pu avoir l’œuvre de Tolkien sur le jeune homme que j’étais à l’époque, dans les années 90…

Smaug, Frodon à l’entrée du Mordor, Gandalf et quelques armes…

Bataille en Terre du Milieu, Gandalf et Aragorn…

Peut-être Tom Bombadil. Il lui manque tout de même la barbe…

Il n’y a pas de lutins en Terre du Milieu. Alors, dans ma tête, j’ai dû mélanger ça avec autre chose…

Même si ce bonhomme n’est pas un hobbit, je me souviens avoir clairement été sous influence…

Les personnages n’ont rien à voir mais voilà un autre décor tout-droit surgi de la Terre du Milieu…

La Terre du Milieu encore…

La Terre du Mileu toujours…

Et pour finir, une interprétation assez libre des armées du Mordor…
Je vous donne à présent rendez-vous dans la 2° partie de l’article, qui se focalisera sur les adaptations des récits de la Terre du Milieu dans le médium de la bande-dessinée.

(1) : En fait, le premier germe de la création de la mythologie de la Terre du Milieu apparait dès 1914, avant son angagement dans le conflit lorsque, de vacances en Cornouailles, Tolkien rédige un poème intitulé LE VOYAGE D’ÉARENDEL.
C’est également pendant sa convalescence dans le Staffordshire en 1917, que l’écrivain entame la rédaction de LA CHUTE DE GONDOLIN, le premier de ce que l’on appellera ensuite LES CONTES PERDUS. Récit que son fils finalisera en 2018, soit plus de cent ans plus tard !
(2) : Certains préférent, à propos de l’œuvre de Tolkien, le terme High Fantasy plutôt que celui d’Heroic Fantasy, raccordant ce dernier à Robert E. Howard. Je ne suis quant à moi pas du tout attaché à ces termes génériques charabiesques, qui veulent plus ou moins dire la même chose à quelques détails près, qui ont vite fait de s’emmêler. Et puis ce n’est vraiment pas le plus intéressant. D’ailleurs, le terme ne s’est jamais imposé dans le milieu littéraire et il est d’ordinaire réservé à une poignée de pinailleurs.
See you soon !!!