FIRE WALKS WITH ME

– 3° PARTIE –

Le retour de l’agent Cooper ! (?)


Il est temps de sortir de la Loge Noire, agent Cooper…


Ça commence comme ça !

Le retour ?


Mais quoi qu’y raconte ???

De la fiction à la réalité ?

Où l’on se perd dans l’espace et le temps…

Pauvre Laura : Avec le feu, pour l’éternité…

Sur fond de rideaux rouges…


7 thoughts on “TWIN PEAKS : SAISON 3”
  1. Je profite de la fin d’un « marathon » Twin Peaks (Saisons 1 à 3+ le film à raison d’un ou 2 épisodes / jour) pour lire cette version 2.0 de l’article, enrichi notamment par un focus sur la musique et le Dossier Final !

    Très belle lecture et analyse, même si je suis heureux que Twin Peaks garde une part de mystère : par exemple, le cas d’Audrey, qui semble manifestement rêver la plupart de ses scènes, mais dont la quête de « Billy » recoupe l’un des échanges entre ces ados anonymes se retrouvant au Relais à chaque fin d’épisode ; le côté au final flou des motivations du Fireman (le message cryptique des débuts : « 430 », « Richard and Linda », « Two birds with one stone » conduit à l’exil de ses pions Cooper et Diane !) ou encore ce dernier épisode, où l’aspect réaliste de cette dimension parallèle est quelque peu cassé dans les dernières secondes par l’extinction soudaine des lumières de la maison.

    1. Hello J.B.
      J’ai vu un podcast dans lequel il y avait cette théorie que Richard & Linda et le numéro 430 amèneraient à décrypter la chanson de Richard & Linda Thompson (Sunnyvista) qui dure 4,30 minutes (430)…
      Dans tous les cas, c’est sûr que l’univers de TWIN PEAKS n’a pas fini de cacher ses mystères !

      1. Merci pour la précision, la référence ne doit pas être anodine, effectivement ! Lors du visionnage, j’avais surtout noté que le « passage » que prennent Diane et Cooper se trouve (selon Cooper) à 430 miles (je suppose?) de leur point de départ, d’où cette interrogation sur les motivations du géant pour donner ces coordonnées (retransmises par Jeffries par la suite) qui, au final, sont délétères pour nos héros.

        1. Oui, dans le podcast que j’ai suivi il y avait aussi mention de ce panneau 430 qui devait donc être associé à la chanson. Maintenant, j’ai écouté la chanson et la version que j’ai trouvée durait 4,25 mn… Alors bon, je l’ai relevé dans l’article mais toutes ces déductions de fans restent sûrement à prendre avec des pincettes étant donné que rien n’a été officiellement expliqué par les auteurs…

          1. En tout cas, merci d’avoir partagé tes analyses très complètes ! J’ai tout d’un coup envie de rattraper mon grand retard sur l’œuvre du réal

  2. Cette semaine, j’ai enfin fini d’écouter tous les podcasts de Lynchsplaining sur Twin Peaks, film inclus. Ils datent de 2019 et 2020 et depuis apparemment on attend leurs émissions sur la saison 3. Ce fut long mais très sympa. J’ai appris pas mal de trucs sur la production et l’écriture notamment. J’ai également appris que j’ai loupé toutes les introductions de la Log Lady qui sont sur les blu-ray : ils ne les montrent pas sur Canal+. Enfin j’ai écouté toutes les BO officielles de Twin Peaks. Mais je n’ai pas vu Missing Pieces.

    « sur le pire cliffhanger de tous les temps » : il y en a même plusieurs ! Dans les podcasts, on apprend la résolution de quelques-unes car les gars racontent ce qui est écrit dans les bouquins de Frost que je n’ai pas lus (et je ne pense pas le faire).

    « Voir Kyle MacLachlan et Laura Dern consommer une union amorcée trente ans plus tôt sur fond de rideaux rouges déjà présents en 1986, c’est tout de même assez frappant. » Ah oui tiens, je n’y avais pas pensé, alors que j’ai justement revu Blue Velvet très récemment, en plein visionnage de Twin Peaks.

    « huitième épisode hallucinant dans tous les sens du terme (et entièrement filmé dans un magnifique noir et blanc éléphant-manesque) » Pas vraiment car tout le premier quart d’heure est en couleurs et est la suite directe de l’épisode précédent. Ce huitième épisode est clairement coupé en deux et cette scission arrive très artificiellement, sans transition. C’est un peu dommage je trouve. Mais le parallèle avec 2001 me semble évident tout comme ce qu’en dit Kubrick.

    « Le résultat est difficile à décrire ou à définir, étonnant, amphigourique et incontestablement exaspérant ! » Je suis totalement d’accord avec ça.

    « ces créateurs capables de créer un Monde tout entier, un univers à nul autre pareil où tout ce que l’on voit, ce que l’on entend et ce que l’on respire ne ressemble à rien de connu et où, en même temps, tout est parfaitement reconnaissable » Je pense que c’est le cas de la plupart des auteurs, de créer un univers, même si la plupart sont moins étranges que celui de Twin Peaks. Cette définition sied parfaitement à Tarantino par exemple.

    « Cette orientation radicale tournée vers l’art contemporain » Un de mes moment préférés de la saison 3 est sans doute celui où Cooper sort de la Loge Noire et se retrouve face à une femme dans un salon gris, où les mouvements sont saccadés, avant de sortir pour se retrouver sur un cube au milieu de l’espace (la violet lodge ou un truc comme ça ?). Cette longue séquence est clairement de l’art contemporain.

    « Cela fera de vous des spectateurs actifs » C’est sans doute ce qui fait que Twin Peaks est la mère de toutes les nouvelles séries. Moi qui vient de découvrir Lost, c’est exactement la même chose. Dans le podcast Lynchsplaining, où Pacôme Thiellement apparaît quelques fois, ils ne cherchent jamais à tout expliquer. Ils donnent parfois des explications ou des éléments des livres mais jamais d’interprétation définitive et ils critiquent ouvertement ceux qui croient avoir tout compris. Ils font souvent le rapprochement avec les Sopranos qui est très influencé par Twin Peaks, ce dont je ne me doutais pas du tout.

    J’aime beaucoup le titre de NIN (à la base il est sur son EP Not The Actual Events https://en.wikipedia.org/wiki/Not_the_Actual_Events), et quelques autres, mais pas tous. Celle des Chromatics est cool mais le groupe ne tient pas la longueur d’un album (j’ai essayé). Il faut que je voie le clip de 2013 et que je revoie un autre réalisé par Lynch, je ne sais plus lequel. Sinon je te conseille de regarder le clip de Karma Police de Radiohead si tu ne t’en souviens plus, il a été fait par un gars qui devait en faire un pour Marilyn Manson. Ce dernier lui a demandé de regarder Lost Highway et de s’inspirer de cette ambiance. Cela ne s’est pas fait mais le gars a gardé l’influence.

    Le sound design a toujours été très important pour Lynch, dès Eraserhead. Et c’est aussi par le son qu’il parvient à faire les films et épisodes les plus flippants de la création (aucun film d’horreur ne m’a fait plus peur que le début de Lost Highway).

    Merci pour les explications du Dossier final, ça donne un peu plus de clarté, même si le podcast m’avait fourni quelques clés du même ordre.

    « Celle de l’épisode 17, feu d’artifice joussif dans lequel la plupart des personnages de la première saison se réunissent enfin pour remporter la victoire sur le mal. » Une séquence drôle qui rappelle beaucoup les résolutions à la cosy crime, à la Agatha Christie, et qui se termine avec cette incrustation de Cooper qui change soudainement toute l’ambiance.

    « le réel semble essayer de dévorer la fiction » Une bien belle conclusion et formulation pour un article complet de haute volée. Merci Mr. T !

    1. Merci pour ton retour bien complet.
      J’ai visionné les podcasts de LecoinPop mis pas encore celle de Pacôme Thiellement. Il va falloir que je le fasse mais peut-être au moment ou j’aurais envie de me refaire cette saison 3.

      Je ne me souviens pas du clip de Radiohead. J’irais voir.
      Le huitième épisode est clairement coupé en deux ? Punaise, j’ai déjà oublié… À revoir, je te dis ! ^^
      Les bouquins de Frost : Très agréables à lire. Très fluides et ce sont de beaux objets de geek, de vrais goodies collector (d’ailleurs le 1° commence à être recherché et à coûter un bras…).

      Je te conseille vraiment THE MISSING PIECES. C’est cool à voir et très facile à comprendre, avec plein de scènes cool (notamment une avec Bowie ou plusieurs avec les gus de la Loge noire).

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