VAMPIRE SOUS LES SUNLIGHTS
– BRAM STOKER’S DRACULA –

Un château de vampire qui ne fait pas semblant de l’être…

Le Dracula romantique !

Mais aussi : Un Dracula très… spécial (et protéïforme) !

La bande-annonce originelle, très complète, avec une musique différente de celle du film.

Au royaume des ombres…

… les vampires sont rois !

Quand les succubes ont un air de gorgone…

La magnifique bataille épique en carton et ombres chinoises !

Du cinéma dans le cinéma…

Monstreusement érotique.

Dracula au temps de Vlad Tepès…

L’homme qui a vu l’homme qui a vu Klimt…

En bas, LA VISION DE St JEAN par le Corrège

À gauche : Dracula. À droite : l’AUTOPORTRAIT de Dürer.

Dracula vous a à l’œil…

7 thoughts on “BRAM STOKER’S DRACULA”
  1. Un superbe film, parfois incompris que certains trouvent kitsch. Il faut dire que certains effets pouvaient déjà paraitre datés à l’époque (les maquettes, tout ça) mais d’une part c’était je pense volontaire pour coller à un type de cinéma gothique passé de mode, et d’autres part beaucoup d’effets spéciaux ont été réalisés devant la caméra même, et pas en post production, en utilisant parfois des vieille techniques du cinéma muet. Personne n’en parle de ça.
    Alors oui ça donne un côté daté au film mais aussi « réaliste » dans le sens où on ne subit jamais des effets visuels mal incrustés. Aucun n’est incrusté justement^^ Sauf je crois l’histoire des flammes bleues mystiques en Transylvanie modifiées en post prod.

    Concernant l’adaptation, c’est aussi intéressant parce que c’est à la fois très éloigné du roman à cause de toutes les thématiques ajoutées (le romantisme de Dracula, sa quête d’amour, son affiliation claire avec Vlad Tepes), et à la fois c’est le film qui reprend la narration la plus proche du roman, épistolaire avec plusieurs protagonistes. Ce qui fait qu’après avoir lu le bouquin, on ne peut penser malgré tout qu’à ce film comme représentant fidèle de l’atmosphère de l’histoire. Parfois on est proche de tel personnage, parfois on n’en entend plus parler et on suit un autre point de vue, etc.

    En tous cas un grand film, malgré le jeu d’acteur parfois en roue libre (Anthony Hopkins que personne n’a calmé…et Keanu Reeves qui, de son propre aveu même, n’était vraiment pas dans le rôle^^)

  2. « en utilisant parfois des vieille techniques du cinéma muet. Personne n’en parle de ça » :
    Ben si, moi j’en parle dans l’article ! ^^
    Idem pour les acteurs qui cabotinent ou qui ne sont pas à la hauteur (Reeves) et tout.
    Par contre, j’ai de nouveau vérifié pour l’armure de Vlad Tetès que tu avais trouvée kitsch. Je n’en ai pas parlé dans l’article au final mais c’est bel et bien fidèle à la réalité : Les armures de cuir des chevaliers hongrois de l’époque ou je sais plus quoi étaient vraiment comme ça. J’ai vu des images d’armures dans les musées. C’est vraiment ça.

    1. J’ai dit que c’était kitsch l’armure de Vlad Tepes moi ? Me souviens pas^^

      Quand je dis que personne n’en parle, c’est en général. Pas toi. On n’entend jamais trop parler de cette volonté de faire des effets spéciaux à l’ancienne directement devant la caméra plutôt qu’en post prod. Et souvent le film est qualifié de kitsch par des gens qui n’ont aucune culture ciné et ne pigent pas que c’est aussi des références à un vieux style de cinéma.

  3. Oui, ça me fait à chaque fois penser au serpent de BEETLEJUICE, quand tout le monde criait que c’était mal fait ! P….n de manque de culture pour croire que c’était du premier degré…

    1. On ne peut pas en vouloir aux gens de ne pas avoir un bagage culturel. Mais ça devient un problème quand quelqu’un qui a été dérangé par un effet spécial référentiel se met en tête de démolir le film dans une critique. C’est pour ça que les critiques négatives me posent problème souvent. Evidemment qu’on a le droit de dire qu’on n’aime pas, et qu’on n’est pas obligé de toujours prendre des gants pour vexer personne. Mais sous prétexte qu’on est libre de s’exprimer, ça ne devrait pas nous dédouaner de toute responsabilité. Il y a un moment où il faut se remettre en question avant de démolir quelque chose qui peut faire du tort à une œuvre pour les mauvaises raisons. La critique est permise évidemment mais ça ne devrait pas être aussi « facile ». Si tu veux démolir un truc, tu te renseignes déjà si les trucs qui t’ont déplu ne sont pas fait exprès…auquel cas ok, t’as toujours le droit de ne pas aimer, mais c’est juste que t’es pas le public, et pas que telle personne est incompétente.
      Râler que c’est nul est trop « facile » en fait. Ce n’est pas une critique digne de ce nom. Se renseigner sur le sujet qu’on critique, c’est ce qui différencie l’avis d’un mec avec qui tu discutes en privé d’une critique construite publiée dans un medium quelconque (magazine, site, etc.)

  4. Merci pour cette review, extrêmement bien informée sur les références et toute en analyse détaillée.
    Personnellement, je n’aime pas ce film pour une raison très particulière : la romance entre Mina et le monstre, inexistante dans mes souvenirs (il me semble que chez Stoker, la relation est plus proche de viols répétés que d’une romance consentante). Je garde une préférence pour le Dracula de Christopher Lee, plus proche du prédateur que le roman évoque, malgré les écarts des films de la Hammer.

    1. Effectivement tu as raison, cette romance est absente du roman (!) (que va donc donner la nouvelle adaptation par Luc Besson, entièrement dévouée à cette romance ? Ouarf…). Cela-dit dans le Coppola elle est tout de même bien amenée (pour le futur Luc Besson on verra, mais j’émets un gros doute…). En tout cas elle a parfaitement fonctionné avec le tout jeune homme, sûrement encore romantique, que je devais être à l’époque de sa sortie au cinéma…

      Sinon tu trouveras la version Christopher Lee sur le site :
      https://chroniquesdesartsperdus.fr/les-dents-de-lhammer-1-partie/
      https://chroniquesdesartsperdus.fr/hammer-film-2-partie-dracula-et-autres-vampires-2-2/

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