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L’ASCENSEUR IDÉAL
– 1° PARTIE –
Playlist : 10 titres de musique smooth
Genre : jazz, smooth, musiques de film
Type de dossier : Focus sur un genre musical particulier
Contenu : Playlist de 10 chansons (et 1 bonus)
Artistes : 10 compositeurs différents (et 1 bonus)
Proposition d’ambiance : Une playlist pour prendre l’ascenseur dans son loft au bord de la mer sous le coucher de soleil avec un cocktail sucré…
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Éclectique !
Cet article est le premier d’une série dédiée à la musique smoothie.
Il sert d’introduction et se propose de présenter une playlist de 10 titres et dix artistes différents.
Il y a ceux qui aiment le bruit, la fureur et le chaos. Et puis il y a ceux qui aiment la douceur, le sirop, les violons et les petits oiseaux. Longtemps taxée de “musique d’ascenseur”, la musique smoothie, qu’on a parfois appelé musak et qu’on appelle aujourd’hui “easy listening” pour faire plus sérieux, a fini par être réhabilitée et on la trouve souvent citée, ici et là dans une scène de film, par exemple, quand elle n’est pas carrément assumée, comme dans les films de David Lynch.
Il faut dire que ses représentants sont souvent des compositeurs venus du cinéma, et donc souvent de la musique classique et du jazz. Ce postulat permet de saisir en quoi ce type de musique a souvent été mal perçu à cause de cette espèce de pont dressé entre la musique plus ou moins élitiste et la musique pop, spécifiquement créé pour brosser des tableaux et tisser des ambiances en arrière-plan d’une scène de film. Le temps a néanmoins fait son affaire. La liste qui va suivre va mettre en lumière des esthètes et au moins trois ou quatre génies. Des artistes qui savaient tisser des dentelles sonores d’une extrême finesse et d’une classe sans pareil. Il y aura aussi trois ou quatre titres très kitsch, parce qu’il faut jouer le jeu jusqu’au bout…
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Du velours, et puis du velours…
Et il faut donc de l’humour ! Car le genre dont on parle ici ne se prend pas au sérieux et cultive même volontiers le kitsch comme on cultive le bonheur. C’est une musique indolente qui ne véhicule aucun message mais plutôt une sorte de “massage” (mental), raison pour laquelle elle a servi le cinéma, dont elle a épousé le sens des atmosphères.
Alors ce TOP 10 en appelle à votre sens de l’humour et à votre légèreté. Egalement.
Jazz, classique, bossa-nova (1) et pop-music vont à présent s’entremêler dans la douceur, le coton et le velours. Nous allons faire un voyage depuis la fin des années 50 jusqu’à celle des années 70. Imaginez que vous êtes sur une terrasse surplombant la mer des Caraïbes en train de siroter un cocktail sous le coucher de soleil d’une torride nuit d’été, ou que vous êtes installé(e) douillettement dans un loft, entouré(e) de plantes exotiques sur un canapé vintage recouvert de peaux de bête avec ce même cocktail à la main…
(1) : Une série d’articles spécifiquement dédiés à la bossa-nova est disponible ici sur C.A.P. Nous garderons donc les titres emblématiques de la bossa pour les articles idoines. Pour l’heure, il vous faut juste savoir que la mode, au début des années 60, est à l’exotisme…
Let’s go !
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1 : Henry Mancini : LUJON (1961)
Commençons directement avec le chef d’œuvre absolu du genre. Pour se mettre dans l’ambiance…
Nous sommes à l’aube des années 60 et le compositeur Henry Mancini, indissociable du réalisateur Blake Edwards comme le seront par exemple Bernard Herrmann d’Alfred Hitchcock ou John Williams de Steven Spielberg, s’occupe de mettre en musique les scènes d’une série TV intitulée Mr LUCKY. De ce travail, Mancini tirera l’un des plus beaux albums du genre invoqué ici, le scintillant Mr LUCKY GOES LATIN, dont le titre retranscrit très bien l’orientation et l’ambiance exotique de la bande-son de la série.
LUJON sera également connu, avec des paroles (le parolier Johnny Mercer étant le troisième larron), sous le titre SLOW HOT WIND (je ne résiste pas à la tentation de citer la reprise magnifique de Sergio Mendes & Brazil 66’ enregistrée pour leur premier album en 1966).
Les cinéphiles ont entendu ce titre dans plusieurs films, notamment dans THE BIG LEBOWSKI (parfait pour les cocktails, on vous dit !), et il a été samplé à maintes reprises, par exemple par le groupe Hooverphonic.
Ah ! Et bien sûr, la série Mr LUCKY est une création de Blake Edwards, évidemment…
Mancini a composé des tas de titres de ce genre. On va se régaler d’en écouter plein d’autres dans les prochains articles…
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2 : Burt Bacharach & Dusty Springfield : THE LOOK OF LOVE (1967)
Burt Bacharach est l’un des rares auteurs de variété à avoir conquis à peu-près tous les amoureux de musique de tous les horizons. Nous pourrons lui dédier un article entier, il est donc inutile de trop s’épancher ici sur son cas.
Fréquemment, le bonhomme s’occupait des musiques de film et surtout des chansons spécifiquement créées pour se retrouver dedans. THE LOOK OF LOVE est peut-être la plus célèbre. Au départ instrumental (enregistré une première fois par Stan Getz dans un album de 1966), le titre a évolué en chanson pour les besoins du film CASINO ROYALE, un pastiche de JAMES BOND.
C’est la délicieuse Dusty Springfield qui chante la version d’origine (qui sera reprise des millions de fois). Une chanteuse de légende à la carrière chaotique. Et bien oui, le smoothie c’était parfois bien plus rock’n roll qu’on pourrait le penser…
Pour l’anecdote, Bacharach aurait imaginé le thème de son titre en regardant une scène du film avec Ursula Andress… Une des plus belles chansons de tous les temps pour votre serviteur !
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3 : Serge Gainsbourg : BAUDELAIRE (1962)
Lorsqu’il était jeune et qu’il enregistrait ses premiers albums dans une indifférence générale cruelle et absolue, Gainsbourg s’essayait régulièrement à l’exercice de l’adaptation de poèmes en chansons, exercice dont il s’était fait une spécialité qu’il partageait, notamment, avec Léo Ferré (les deux artistes ne s’entendaient pas beaucoup, mais ils étaient très proches artistiquement parlant).
C’est sur son quatrième album (SERGE GAINSBOURG N°4), enregistré en 1962, qu’on trouve ce BAUDELAIRE “so smooth” qui respire la bossa nova et les inclinations latines qui commencent à émerger de par le monde. Comme d’habitude, le beau Serge était à la pointe des nouveautés musicales, et à fond dans le jazz à cette époque précise (s’il avait vécu deux ans de plus, il serait apparemment revenu à ces premières amours puisqu’il projetait d’enregistrer un nouvel album de jazz peu avant sa mort).
Ce titre n’apparait dans aucun film mais, bientôt, Gainsbourg se fera le spécialiste des bandes originales de film dans l’hexagone. Et, sinon, la chanson a beau s’appeler simplement BAUDELAIRE, c’est une adaptation du poème LE SERPENT QUI DANSE, issu des FLEURS DU MAL.
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4 : Lalo Schiffrin : THE AFTERMATH OF LOVE (1969)
La classe nonchalante. À l’image de Steve McQueen.
Le rutilant compositeur de BULLIT, MANNIX et DIRTY HARRY (toujours en vie à l’heure où s’écrivent ces lignes !), jazzman survolté et précurseur de la Blaxploitation, savait aussi faire dans la dentelle et le smoothie alors en vogue.
Ce titre est issu de la BO de BULLIT, avec Steve McQueen, donc. Si vous vous intéressez à la légende, vous savez déjà que Lalo refusa de mettre en musique la légendaire course de voiture du film parce qu’il trouvait que le bruit des moteurs offrait la meilleure bande-son possible ! Encore un visionnaire. Vous êtes à présent en terrain connu : Rythme bossa nova, cordes languissantes. C’est romantique et velouté à souhait. Vous pouvez siroter votre cocktail et admirer le coucher de Soleil en toute quiétude…
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5 : John Williams : THE LONG GOODBYE (1973)
Le plus grand compositeur de l’histoire du cinéma, le collaborateur de Spielberg et Lucas, Monsieur STAR WARS, SUPERMAN et INDIANA JONES, a toujours été un touche-à-tout de génie et surtout un exceptionnel compositeur pour piano (réécoutez pour cela le titre final de E.T., à tomber par terre).
Pour les besoins du film LE PRIVÉ de Robert Altman (géniale adaptation du LONG GOODBYE de Raymond Chandler, une aventure du détective Phillip Marlowe), réalisé en 1973, Williams compose un score résolument jazz-noir (un jazz spécifiquement pensé pour illustrer le monde du polar) et opte pour une idée originale : Un seul et unique titre (intitulé éponymement THE LONG GOODBYE), décliné en moult versions, instrumentales et vocales. Ici on va entendre la version principale, instrumentale et smoothie, jouée par le Dave Grusin trio. Pianiste de jazz, Grusin livrera également d’excellents scores pour le cinéma, notamment pour les films de Sydney Pollack, dont il fut le compositeur attitré.
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6 : John Cameron : HOT FORGOTTEN DAYDREAMS (1974)
On explore à présent l’univers d’un artiste nettement moins connu. Il a été tout autant que les autres un artisan derrière des écrans, mais n’a pas eu la chance (ou l’importance suffisante) de briller sur des films connus du grand public. Il est resté plus ou moins cantonné au cinéma populaire, mais uniquement sur des productions mineures aujourd’hui plus ou moins oubliées (une version du VOLEUR DE BAGDAD de 1978, par exemple).
On entend le titre choisi sur le loufoque NACHO LIBRE avec Jack Black, réalisé en 2006, un film déjanté sur le thème du lutteur masqué mexicain (plus exactement sur un loser qui rêve de devenir un lutteur masqué mexicain) !
En piochant dans la discographie du compositeur on peut, si on aime le genre smoothie à tendance psychédélique (un sous-genre ?!), trouver quelques perles. C’est un passionnant jeu de piste qui s’offre à nous aujourd’hui, via Youtube. Êtes-vous bien installé(e) ? Ce titre (dont le “chabadabada” rappelle UN HOMME ET UNE FEMME composé par Francis Lai) possède un je ne sais quoi de coquin totalement kitsch qui pourrait vous faire tourner la tête. Ne forcez pas trop sur le cocktail…
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7 : Yuji Ohno : LOVE THEME FROM LUPIN III (1977)
Yuji Ohno, vous le connaissez, principalement pour son score sur des animes japonais comme COBRA, CAPITAINE FLAM ou LUPIN III (EDGAR, DETECTIVE CAMBRIOLEUR). C’est de cette dernière série qu’est tiré ce titre (c’est le générique de fin). J’ai peur de ne pas être très objectif avec ce choix. J’imagine qu’on pourra le trouver très kitsch mais, quand j’étais jeune ado, que je venais de voir ce dessin animé à la limite de l’érotisme, qui exhalait un parfum exotique assez enivrant, cette musique de clôture me faisait un effet incroyable, un peu comme si “voyage et fantasme” restaient suspendus pendant quelques minutes. Et je pense que ma maladie (ce goût pour les musiques d’ascenseur) vient de là… La mélodie du titre devait cependant être réussie, car ensuite le compositeur l’a déclinée sous maintes versions, dont plusieurs chansons, notamment avec Sonia Rosa, artiste brésilienne ayant fait carrière au Japon, grande nation fanatique de bossa nova, certainement la seule nation à avoir saisi ce genre typiquement brésilien avec une totale osmose. On en trouve un bel héritage dans les animes japonais de l’époque, et Yuji Ohno (qui a connu parallèlement une parfaite carrière internationale de jazzman), en a été l’un des principaux artisans. Je suis fan.
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8 : Nancy Sinatra : CALL ME (1966)
On a évoqué des chanteuses délicieuses, comme Dusty Springfield ou Claudine Longet. Mais comment ne pas choisir Nancy Sinatra ?
Fallait-il préférer ici CALL ME ou THE SHADOW OF YOU SMILE ? (le moins connu WHEN I LOOK IN YOUR EYES n’est pas mal non plus). Deux classiques, deux standards de la musique smoothie. Nancy cristallise à elle-seule l’esprit de cette musique : grâce, légèreté et mélancolie. Tout un équilibre…
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9 : Frank Sinatra : ONE FOR MAY BABY (1958)
Après la fille, le père…
On est encore à cheval sur la musique et le cinéma ici, mais de manière différente : Un acteur qui chante, et un chanteur qui joue. Sinatra avait la stature pour être les deux en même temps, et l’un des meilleurs dans les deux domaines.
Il synthétisa, comme Marlon Brando l’avait fait au cinéma, le chanteur mettant son vécu au centre de ses chansons, telle une discipline (celle de la méthode Actors Studio).
S’attaquer à la discographie de “the Voice”, rendez-vous compte : Près de deux-cents albums, sur une période interminable (de 1935 à 1995 !). Dans quel pétrin je me suis fourré ! Des mois ! Voilà ce qu’il m’a fallu afin d’égrainer la somme vertigineuse de ces enregistrements que le crooner infatigable aura accumulés entre toutes ses beuveries, ses orgies, ses films, ses concerts (chaque soir de la semaine pendant des années !) à Las Vegas avec le Rat Pack, ses prises de position pour les artistes noirs, ses placements immobiliers et toutes ses associations plus ou moins malsaines avec le monde politique et la mafia. Un être humain accompli, plus grand que nature, ambigu et passionnant.
Après avoir écouté un paquet de grands classiques parmi son vaste répertoire, après ce marathon musical donc, je ne peux que me soumettre à l’évidence : ONLY THE LONELY est le plus bel album entre tous.
Premier album-concept de l’histoire de la musique populaire, enregistré au faîte de la gloire du chanteur, porté par les arrangements somptueux de Nelson Riddle, son chef d’orchestre attitré, ONLY THE LONELY est un album porté par la grâce. Entièrement composé de balades mélancoliques orientées sur le thème de la solitude. L’album s’écoule miraculeusement sur ses quatorze titres d’une beauté à l’épreuve du temps.
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Le Best of.
Antithèse du Rock’n Roll, ONLY THE LONELY échappe pourtant à toute tentative de lui infliger une connotation surannée tant sa perfection formelle met à genoux l’auditeur égaré. À ranger à côté des grands classiques du jazz symphonique de la fin des 50’s et du début des 60’s, entre le PORGY & BESS de Gershwin interprété par Ella Fitzgerald et Louis Armstrong et le SKETCHES OF SPAIN de Miles Davis et Gil Evans.
Cet album était le préféré de Sinatra, qui l’avait enregistré au lendemain de sa rupture avec Ava Gardner et qui chantait la mort de l’amour avec une sincérité bouleversante.
C’était d’ailleurs une époque bénie pour le chanteur, qui alignait les réussites avec des disques magnifiques (tous arrangés par Nelson Riddle), comme IN THE WEE SMALL HOURS en 1955, WHERE ARE YOU ? en 1957, NO ONE CARES en 1959 et NICE’N EASY en 1960 (je viens de vous faire le best-of, l’air de rien (et vous ne le verrez pas dans les compils habituelles)).
Comment écarter un titre plus qu’un autre dans cet enchainement inouï ? Peut-être la chanson qui donne son titre à l’album ? le classique jazzy ANGEL EYES ? Allez, je pense que seul le délicieux ONE FOR MY BABY échappe à mon jugement rationnel… Sinatra fait ici exception à bien des égards. Si sa musicalité est aussi smoothie que les autres, il n’y a que raffinement extrême dans ce cocktail d’humour, de romantisme, de mélancolie et de désespoir.
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10 : Claudine Longet : NOTHING TO LOSE (1968)
On referme la boucle avec deux des plus grands représentants du genre : Mister Mancini himself, encore lui, et Miss Claudine Longet, la chanteuse la plus smoothie de l’histoire.
De tous les albums et les scores de film composés par Mancini, mon préféré de tous est sans doute THE PARTY (c’est également mon film préféré de Blake Edwards et de Peter Sellers réunis). À cette époque, Mancini est à la tête d’un orchestre de jazz d’une classe exceptionnelle, dominé par le pianiste Jimmy Rowles et le saxophoniste Plas Johnson (le thème de la PANTHERE ROSE, c’est lui !).
Mais la chanson phare de THE PARTY, NOTHING TO LOSE (de la pure bossa nova), est interprétée par Claudine Longet, l’actrice principale du film, dans la diégèse, tandis que tous les musiciens de l’album se font doubler tout au long de la fameuse “party”, par des acteurs interprétant les musiciens de soirée.
Le reste du score permet de savourer de magnifiques parties de jazz d’un swing et d’une classe extrême (au hasard WIGGY et son splendide solo de sax par Plas Johnson).
Le film a une construction musicale assez géniale : le titre ELEGANT se situe au début de la “party”, au moment où tout est calme et que les invités ne sont pas encore tous arrivés. À la fin, on entendra son antithèse totale au moment du final apocalyptique (visez-moi cette scène d’anthologie) !
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Smoothie girl !
Claudine Longet nous a offert entre 1967 et 1972 une poignée d’albums irrésistibles, ponctués de reprises de grands standards signés Burt Bacharach, Antonio Carlos Jobim ou Francis Lai. Si ce genre de chanteuse à la mine de souris et à la voix fluette a été inventé et popularisé par Astrud Gilberto au début des années 60 via l’album GETZ/GILBERTO, c’est incontestablement Claudine Longet qui en a donné la version la plus extrême et la plus smoothie. Nous reviendrons dans d’autres articles inspecter sa discographie d’un peu plus près…
Il est extrêmement frustrant de ciseler une liste de seulement 10 titres lorsque l’on aimerait en mettre… allez, cinquante fois plus ! Raison pour laquelle nous allons ajouter toute une série d’autres articles sur le thème de la musique smoothie !
Effectivement, je possède une collection de ce genre de musique qui défie l’imagination (plus de 1000 titres rien que sur mon I-phone ! y a même Elvis dedans, mais aussi des français comme Vladimir Cosma, Philippe Sarde et Gérard Calvi, et tout un tas d’italiens, à commencer par Ennio Morricone !). C’est une musique qui me rend heureux mais qui ne m’épargne pas les quolibets (j’en mets régulièrement quand j’invite des gens !). Elle a pour moi le goût de la vie et je me la passe quand je suis heureux, souvent aux beaux jours, parce que, sûrement, je suis un homme du sud aux origines latines.
Cette passion a également été concomitante de ma cinéphilie. Car si je suis tombé amoureux des films de Blake Edwards, par exemple, comme BREAKFAST AT TIFFANY’S ou DAYS OF WINE AND ROSES, c’est aussi parce que leur musique m’a pris à la gorge.
Ainsi j’espère que vous avez apprécié cette liste peu orthodoxe mais aussi légère qu’une bulle de savon parce qu’elle ne se prend pas au sérieux. Juste un autre visage du crédo du blog : De la culture populaire et des œuvres de genre…
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Bonus : Ludovic Bource – TANT QU’IL Y AURA DES HOMMES JOYEUX
Et aujourd’hui ? Il y a Ludovic Bource bien sûr ! Le compositeur attitré de Michel Hazanavicius a égrainé ses références de manière magistrale, en particulier pour la série des OSS 117. Le nouveau Mancini, c’est lui !
See you soon !!!
Le roi de la playlist!!! 🤣
T’en as écoutée au moins ? 🧐